Il était une fois une île isolée et paradisiaque, appelée île d’Altis. Située entre les continents africain et européen, Altis avait jadis la réputation d’être un lieu de paix et de beauté naturelle. Mais derrière cette façade, un sombre réseau de trafic de drogue prospérait, alimenté par des complicités jusqu’aux plus hauts niveaux de la police d’État.
Pendant des années, des tonnes de drogue transitaient par l’île, où la corruption gangrenait les institutions. Des politiciens aux agents de police, chacun semblait avoir sa part d’implication ou d’intérêt dans cette économie souterraine. Les forces de l’ordre locales, qui auraient dû protéger la population, étaient en réalité celles qui facilitaient le passage de stupéfiants. Rapidement, les habitants commencèrent à vivre dans la peur, impuissants face à une montée de violence. Les trafiquants, encouragés par la passivité de la police d’État, semaient la terreur sans crainte de représailles.
C’est dans ce contexte chaotique que l’Union européenne décida d’intervenir. Constatant l’effondrement de l’ordre public et la menace que ce trafic faisait peser sur la région, l’Union européenne déclara Altis comme “zone d’urgence”. Elle envoya ses forces de sécurité pour reprendre le contrôle de l’île et rétablir l’ordre. Une opération coordonnée, impliquant des experts en sécurité, des juristes et des diplomates, permit d’encercler et de bloquer l’île pour stopper toute sortie de drogue. La police d’État, qui jusque-là se croyait intouchable, fut arrêtée dans une opération nocturne menée par des forces spéciales venues de toute l’Europe.
Les anciens agents de la police d’État furent ensuite extradés vers la ville de Tanger, au Maroc, où ils furent emprisonnés pour être jugés. Leur procès fut retentissant, révélant les détails effrayants de la corruption et du trafic qui avaient ruiné l’île.
Avec la chute de l’ancien régime corrompu, l’Union européenne décida de reconstruire Altis sur des bases saines. Elle envoya la Gendarmerie européenne, formée d’élites issues des différentes nations membres, pour reprendre les rênes de la sécurité sur l’île. Ces gendarmes avaient pour mission de non seulement restaurer la loi, mais aussi de gagner la confiance de la population locale traumatisée.
Peu à peu, la Gendarmerie instaura une nouvelle administration et forma des recrues locales pour un service de police véritablement indépendant et intègre. Des projets de réhabilitation sociale furent mis en place pour aider les habitants, tandis que l’île elle-même bénéficiait d’investissements en éducation, en santé et en infrastructure. Des campagnes anti-drogue furent lancées pour sensibiliser les jeunes et décourager la criminalité.
Au fil du temps, Altis redevint ce qu’elle était destinée à être : une île de paix et de beauté. L’Union européenne supervisa la mise en place d’un gouvernement transparent et responsable, veillant à ce que jamais plus le spectre de la corruption et du trafic de drogue ne vienne assombrir cette île. La gendarmerie, quant à elle, resta présente en tant que force symbolique, un rappel des jours sombres révolus et de l’importance de la justice.
Ainsi, île d’Altis renaquit de ses cendres, exemple éclatant de la transformation possible quand la justice prend le dessus sur la corruption